Afrique du Sud
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa serait responsable du vent de xénophobie qui souffle dans le pays à en croire Daniel Dunia, secrétaire général du Réseau de solidarité Afrique, une organisation basée à Durban et qui représente les étrangers. Selon lui, le discours de Ramaphosa sur les migrants illégaux a alimenté les attaques contre les étrangers qui ont secoué Durban en mars.
“Le président Cyril Ramaphosa est responsable de tout ceci. C’est lui qui pousse les gens à attaquer les migrants ou les étrangers. Lorsqu’il a lancé son manifeste en janvier, il a déclaré qu’il ciblerait les étrangers qui opèrent illégalement dans la commune. Et c’est là que les problèmes ont commencé. Cette déclaration elle-même était problématique”, a pesté Daniel Dunia.
Les élections comme catalyseur
Selon M. Dunia, chaque fois qu’il y a des élections en Afrique du Sud, il y a des tensions, qui sont souvent alimentées par les partis politiques qui font campagne en disant que les étrangers sont la source de leurs problèmes. Des déclarations qui renforcent l’inimitié de certains Sud-Africains contre les étrangers.
Même si l’ONG parle de xénophobie structurelle en Afrique du Sud, le président Ramaphosa, à l’image de la classe politique nationale, a condamné des attaques regrettables et rappelé que la santé de l‘économie sud-africaine dépend en grande partie des relations commerciales avec d’autres pays africains.
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